Thierry Teule

Le stress, son impact sur nos corps, nos émotions et nos relations dans nos familles

Psychothérapie humaniste sans déni des blessures et avec digestion émotionnelle de la douleur

12 ans de formation certifiée Fédération Française de Psychothérapie – 18 ans d’expérience dans les schémas de fonctionnement liés au stress et dans la digestion émotionnelle des chocs, manques et abus (type EMDR / ESPT / PTSD)

Impact du figement des tensions du stress

A travers 2 articles, vous trouverez ci-dessous un éclairage sur ma pratique dans la gestion de l’impact du stress.

Pour rappel, je fais partie de la nouvelle génération de praticiens spécialisés scientifiquement dans la digestion émotionnelle du stress avec mouvements bilatéraux alternatifs (protocole cognitivo-comportemental type E.M.D.R ou T.C.C pour favoriser « la digestion » de la douleur émotionnelle ou « la désensibilisation » des schémas toxiques par le cerveau).

Le premier article porte sur les réalités et conséquences du stress. Il vous aidera à comprendre les réalités psychocorporelles et les conséquences psychosociales du stress. Il vous éclairera sur l’impact du figement du stress dans la douleur et sur les désordres mémo-réactionnels du stress. Il vous permettra de mieux saisir les différentes dimensions de la dissociation psychocorporelle (anesthésie sensorielle, rumination mentale, gel émotionnel…) et de la compulsion de répétition (schéma répétitif avec excès dans le plaisir, impulsion dans la rage, rumination dans la passivité…).

Le deuxième article informe plus en pratique sur le stress post-traumatique avec choc, douleur, abus ou manque significatif (E.S.P.T). Il vous présentera les nouvelles techniques de gestion des schémas de répétition et de digestion émotionnelle du stress

1ère carte scientifique des émotions du Dr Lauri NUMMENMAA (2013)

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En 2012, la communauté scientifique internationale a prouvé l’impact du stress environnemental, démontrant au passage qu’il n’y a pas de mauvaise hérédité génétique pour le malheur, ni de fatalité génétique, ni de mauvais sorts, ni de mauvais oeil, qui mèneraient obligatoirement au mal-être du corps, à la folie de l’esprit, à la méchanceté du cœur, au mécontentement de l’âme, à l’échec du couple, ou encore au désastre dans nos tribus (Dr Avshalom CASPI, Dr Terrie MOFFITT, Dr Gerhard ROTH). Ces généticiens et neuroscientifiques ont définitivement prouvé qu’il n’y a pas de « mauvais », il n’y a que des personnes stressées, soit dès la naissance, soit dans la petite enfance, soit à l’adolescence. De plus, ces scientifiques ont prouvé que le principe mathématique et chimique universel de transformation d’Antoine LAVOISIER est aussi valable pour les Humains. Le plus important n’est pas ce que vous avez vécu en termes de stress, c’est ce que vous en faîtes ensuite, grâce à la neuroplasticité de votre cerveau, dans la transformation de votre histoire, grâce à vos apprentissages externes et à vos ressources environnementales. Voici les principales clefs pour comprendre l’impact du stress et enfin agir ensemble pour une saine satisfaction.

FREUD est né en 1856 à Vienne sous l’Empire Austro-hongrois, à l’époque des voitures à chevaux. Le mot stress date de 1936 (Dr Hans SELYE). La notion de stress maladif causé par l’inhibition de la réaction normale, par la répression des émotions naturelles, et par la mise au silence de la réalité des faits, date de 1979 (Dr Henri LABORIT, inhibition de l’action ou « Freezing » en anglais). La notion de stress par action, avec trauma ou choc, date officiellement de 1980 aux USA (P.T.S.D de l’American Psychiatric Association; Dr Joseph LEDOUX et Dr Eric KANDEL, stress réactionnel du circuit mémoriel de l’amygdale et de l’hippocampe). La notion de stress par omission, avec négligence affective ou manque émotionnel, date de 1988 («caregiving » du Dr John BOWLBY, stress de l’attachement avec gel du cortex cingulaire). Le fait que nos cerveaux soient dirigés universellement par nos 3 stress et nos 7 émotions date de 1995 (Dr Antonio DAMASIO). La notion de stress par saturation et abus, avec stimulation abusive ou dégoût toxique, date de 2012 (Dr Gerhard ROTH, Dr Sergueï FETISSOV, stress du cortex insulaire et du microbiote intestinal avec dégoût de l’appétit, perversion de la sobriété et perte de la conscience empathique).

Le stress est au départ la tension corporelle nerveuse électrique qui nous anime, apportant mouvement de vie et réaction en nous, par un système de tension – détente (Dr Hans SELYE, Dr Duncan MacDOUGALL, Dr Wilhelm REICH). Le stress électrique est appelé l’énergie vitale du « Chi » dans la tradition Chinoise, « la Force » dans la culture Star Wars, ou encore « la Puissance » chez NIETZSCHE. Cette tension neurovégétative autonome nous indique par signal sensoriel et par réaction corporelle le niveau de satisfaction, ou d’insatisfaction, de nos besoins. J’ai envie de faire pipi, tension, puis réaction avec pipi, soulagement, avec la satisfaction du besoin. Le stress peut ainsi se définir simplement comme un baromètre réactionnel sensoriel de notre état de contentement ou de soulagement, ou inversement, de nos manques ou abus dans la satisfaction de nos 350 besoins humains universels (Dr Gérard GUASCH, Carl ROGERS, Marshall ROSENBERG).

Sachant que le poison est dans le dosage, le stress marquant est une réaction littéralement encaissée par le corps et l’esprit, qui vient en réaction d’une action choquante, d’une omission douloureuse ou d’un comportement excessif, volontairement en conscience ou non, c’est-à-dire dans l’ordre (Dr Hans SELYE, Alice MILLER, Dr Suzan FORWARD, Dr Gisela PERREN-KLINGLER, Dr Philippus PARACELSE):

  • Un contact blessant ou heurtant, physiquement (naissance difficile, choc, accident, agression, correction, cri, gifle, fessée, martinet) ou affectivement (dénigrement, critique, moquerie, dévalorisation, culpabilisation).
  • Un contact distant ou manquant, physiquement (absence d’allaitement, séparation précoce, divorce, abandon, deuil) ou affectivement (froideur, isolement, absence de jeux, manque de tendresse et partage, absence de paroles valorisantes ou encourageantes, trahison, mépris).
  • Un contact excessif ou abusif, physiquement (« trop » de stimulations, plaisir trop précoce ou intense, pression, harcèlement, épuisement, « remplissage ») ou affectivement (lavage de cerveau, emprise, contrôle, maternage excessif, intrusion, humiliation).

Le stress se voit par 3 réactions chez tous les mammifères humains, à interpréter positivement ou négativement, selon comment on utilise son énergie vitale ou sa Force du Jedi (Dr Hans SELYE, Dr Henri LABORIT):

  • Le FREEZE ou la baisse de tension face au stress: la détente naturelle ou le figement passif. Se reposer ; se détendre ; baisser la pression ; se laisser-aller face au stress ; s’immobiliser face au problème ; faire le mort ; laisser- passer ; se fermer ; ne rien sentir, ni penser ; oublier ; attendre ; ruminer ; procrastiner ; s’isoler ; déprimer.
  • Le FLY ou l’évitement du stress: la recherche créative de la satisfaction saine ou la fuite illusoire dans le plaisir abusif toxique. Se nourrir ; obtenir satisfaction et plaisir ; vouloir une gratification ; éviter le problème stressant ; aller vers une autre solution agréable ; chercher une source de plaisir facile ; imaginer ou « planer » ; vouloir se sentir bien, faire bien; (se) faire plaisir ; avidité ; rêver debout; créativité ; dissociation ; illusion ; fausses apparences ; image ; séduction ; remplissage ; tromperie ; mensonge.
  • Le FIGHT ou l’attaque du stress: le courage d’affronter les problèmes ou l’abus de pouvoir sur les gens. Contrôler son territoire ; maîtriser la situation ; dominer le problème ; chercher la maîtrise ; prendre le pouvoir ; affronter ou agresser ; combativité versus violence ; efficacité juste et saine versus destructivité avec abus, égoïsme, orgueil.

Le stress humain est relié dans nos cerveaux à la réaction de peur (menace, danger, panique) et à la conscience humaine (mémoire, souvenirs, sentiments, empathie, bon sens ou perversion, bon goût ou abus), par l’amygdale, l’hippocampe, les cortex cingulaire et insulaire (Dr Joseph LEDOUX, Dr Gerhard ROTH, Dr Murielle SALMONA).

Le mal-être issu du stress se met en place chez les êtres humains en 4 étapes (Dr Henri LABORIT, Alice MILLER, Dr Peter LEVINE, Dr Wilhelm REICH, Stephen KARPMAN):

  1. LIFE STRESS – Les enfants vivent du stress environnemental dans leur vie par manque / négligence / ignorance / mépris, agression / choc / accident / violence, ou abus / excitation / saturation / manipulation perverse. On peut observer, classer et vérifier statistiquement, chiffres à l’appui, 7 racines du stress, ou 7 Blessures du Coeur, dans nos sociétés modernes.
  2. SOCIAL FREEZING – Ils peuvent uniquement encaisser, se figer ou s’inhiber durablement, du fait du rapport de force, des abus de pouvoir sur eux, du conditionnement affectif social et de la répression des émotions Old School : « C’est pour ton bien » ; « Sois sage, sois gentil, tais-toi » ; « Ne dis rien, ne fais pas de vagues » ; « Fais plaisir, sois au service des adultes et des parents » ; « Devoir de gratitude, tradition patriarcale, sacralisation de la famille, angélisation des mères, chantage social affectif par la honte » ; « Sois fort ou fais des efforts » ; « Sois parfait » ; « La colère, c’est pas bien, c’est pas beau » ; « Au nom du Père, de la Famille Idéale.. » ; « Au nom de l’Excuse ou Valeur Supérieure du moment, tu es prié de te soumettre en silence » (la Pédagogie Noire d’Alice MILLER, les 5 Drivers éducatifs du Dr Eric BERNE, les schémas toxiques du conditionnement dysfonctionnel du Dr Suzan FORWARD).
  3. SHUT DOWN – Les personnes se ferment rapidement pour se protéger ou survivre au stress environnemental. Elles cherchent à oublier leur enfance, ou à mettre sous silence leur histoire. Elles adoptent des masques sociaux (Sauveur – Victime – Persécuteur), des rôles de sur-adaptation et une cuirasse corporelle défensive (8 verrous corporels: mâchoires, épaules…). Elles évitent de sentir, elles se protègent de la peur des autres, ou contrôlent la douleur des manques par 5 types d’abus: abus de consommation (avidité, cupidité, compulsion, pulsion, remplissage,….); abus de séduction (image, vanité, narcissisme, égocentrisme, orgueil, hypocrisie, angélisation, sacrifice); abus de pouvoir (domination, contrôle, violence, manipulation, emprise, harcèlement); abus de procrastination (figement, fermeture, silence, isolement, victimisation, dissimulation, suspicion, méfiance, peur, jalousie, mensonge..); abus de confiance (manque de loyauté, infidélité, arnaque, trahison, mépris, abandon, sabotage, vol, crime).
  4. LIFE TROUBLES – Les personnes se transforment littéralement en cocotte-minute sous pression ou stress. La stagnation de leurs tensions nerveuses et l’inhibition de leur énergie électrique vitale vont déclencher des troubles par rumination, impulsion, compulsion, inflammation, agitation, saturation ou procrastination de cette énergie électrique. Elles vont développer des troubles affectifs émotionnels et des symptômes corporels. Elles vont souffrir de 3 bugs de stress issus du FREEZING et de 7 troubles émotionnels parasites (vidéos gratuites).

Statistiquement vérifiables par les enquêtes officielles au plan international (O.M.S, U.N.I.C.E.F…), 7 Blessures du Cœur, ou racines du stress cumulables dans une vie, stressent de façon épidémique la population mondiale dès la naissance:

  • Le stress de naissance – Manque d’air ou d’oxygène. Stress respiratoire et neurovégétatif de la sortie du bébé (20 % de la population avec cordon, couveuse, césarienne, forceps, spatule, épisiotomie…avec ensuite des peurs de mourir, des paniques, des peurs de l’enfermement, de l’engagement ou de ne pas s’en sortir).
  • Le stress de l’attachement – Manque de contact pour l’enfant ou d’ocytocine. Stress des séparations précoces, des pertes affectives brutales (60% des bébés sans allaitement, seuls dans leur lit dès le départ…avec ensuite des peurs de l’abandon, de l’amour, de l’attachement).
  • Le stress des chocs – Manque de sécurité et de maîtrise. Stress des violences, des agressions et accidents (70 % avec main levée, pied aux fesses, gifle, fessée, tape, martinet, cris selon la tribu…avec ensuite répétition des schémas de violence éducative et des fausses croyances familiales).
  • Le stress des abus – Manque de respect, d’intimité affective saine et de Parole. Stress des attouchements, de l’humiliation, de l’inceste, de la sexualité abusive (1 femme sur 3 abusée, 1 homme sur 5…. avec ensuite des compulsions, pulsions et addictions dans la destruction de la filiation et la négation de la Parole).
  • Le stress des défaillances et négligences – Manques d’attention, de réaction, de protection. Stress des carences en bienveillance, de l’abandon en soutien, du mépris en reconnaissance (20% des enfants avec des parents dans la dépression, l’addiction, l’abus d’alcool, de cannabis, de sexe ou de travail).
  • Le stress de l’ignorance – Manque de connaissance et peur des émotions. Stress de l’analphabétisme émotionnel, de l’obscurantisme affectif, du déni des besoins du corps et du coeur, du refus des réalités affectives corporelles (95 % des gens ignorent les 3 stress et les 7 émotions qui dirigent leur cerveau).
  • Le stress de la niche environnementale – Manque de liberté et de choix. Stress du conditionnement social, des traditions culturelles abusives, des modèles familiaux dysfonctionnels. Modèles sociaux avec croyances limitantes, sur-adaptation de l’enfant, schémas destructeurs, absence de réciprocité chaleureuse ou loyauté toxique (80% sur la base des 5 Drivers éducatifs de Dr Eric BERNE).

Le gel du FREEZING se résume à un bug réactionnel dans l’espace-temps de la mémoire de notre propre histoire. Il est techniquement un bug réactionnel par l’amygdale, mémoriel par l’hippocampe, émotionnel par le cortex cingulaire, corporel par le neurovégétatif, moral par le cortex insulaire et le microbiote (Dr Roger SPERRY, Dr Eric KANDEL, Dr Francine SHAPIRO, Dr Gerhard ROTH, Dr Murielle SALMONA, Dr Gérard GUASCH). Le FREEZING perturbe les 3 dimensions du fonctionnement de la satisfaction de la personne dans le temps par :

  • BUG 1 / SENTIR / Le gel des sensations, la dissociation de soi, la répression des émotions, la confusion dans la perception des vrais besoins. On parlera de perturbations émotionnelles et de blocage des sentiments, avec des troubles anxieux, panique, dépressifs ou compulsifs. On parlera d’anesthésie sensorielle, de problèmes d’attachement affectif, de carence affective, de peur de l’abandon, de jalousie et de méfiance, de froideur affective émotionnelle, de perte d’envie, de manque d’empathie, de mépris moral. (Dr Antonio DAMASIO, Dr John BRADSHAW, Alice MILLER).
  • BUG 2 / PENSER / La sidération de la réflexion normale, le figement de la conscience, l’engluement de la compréhension, la rumination du discernement. On se trouvera face au manque d’indignation, de bienveillance ou de clairvoyance. On sera face au choc hallucinant de la réalité des faits, face à l’impensable vérité. On parlera de déni, d’oubli, de fausses croyances, de culpabilité, de honte, de gel de l’empathie et de perte du bon sens moral. On parlera de schémas toxiques et de relations abusives suite à des messages contradictoires, des demandes paradoxales, des doubles contraintes, des situations insolubles à solutionner, des dilemmes impossibles à satisfaire (Dr Suzan FORWARD, Terri APTER, Alice MILLER, Mental Research Institute of Palo Alto).
  • BUG 3 / AGIR / Le blocage des réactions saines, le gel de la vitalité naturelle et des comportements normaux nécessaires à la satisfaction des besoins. On parlera de compulsion, de consommation, de procrastination, de passivité, de perte de motivation, de dépression, de rumination, d’inflammation, d’agitation, de manie, d’obsession, d’impulsivité, d’agressivité, de besoin de contrôle ou de perte de liberté de s’abstenir (Dr Henri LABORIT, Dr Pierre FOUQUET, Dr Marshall ROSENBERG).

La fermeture de la personne (SHUT DOWN) va d’abord avoir pour conséquence le développement de sentiments négatifs d’impuissance (rage, désespoir, irritabilité, passivité), d’incompréhension (déni, illusion, solitude, tristesse, peine) et d’impasse (abandon, résignation, isolement, laisser-aller) dans la satisfaction des besoins. Ces 3 sentiments seront principalement à l’origine de la violence et de la destructivité dans nos tribus, par un mécanisme passif en 5 étapes de mépris des problèmes émotionnels affectifs (déni du stress, minimisation des émotions, mauvaises solutions aux problèmes, agitation relationnelle, passage à l’acte). Si le stress est important, les sentiments d’angoisse (peur, panique, terreur), d’écoeurement (dégoût, « seum », venin, haine) et d’humiliation (honte, anéantissement, désolation) se développent aussi. Sans soutien affectif ou solution de sortie, avec l’impasse du silence et du déni, le système nerveux reptilien peut mettre le feu à ce cocktail, activant intérieurement rage, désespoir, mépris ou folie, dans la destructivité contre soi ou les autres. La cocotte-minute humaine est alors prête pour des histoires qui marchent sur la tête, dans un monde encore largement malade, passif et abusif face aux clefs du mal-être (Dr Henri LABORIT, Dr Erich FROMM, Dr Pierre SABOURIN).

Contrairement aux thérapies dominantes du siècle dernier, les nouvelles thérapies invitent beaucoup plus efficacement à prendre conscience des réalités des 7 Blessures du Cœur, dans nos sociétés et familles. Elles invitent à accepter les réalités des stress, traumas, manques et abus. Elles encouragent à affronter les peurs, le déni et les blessures ; à apprendre à revenir en contact avec son corps et ses émotions ; à digérer les souffrances affectives douloureuses du passé selon les 5 étapes du deuil ; et à se libérer des schémas émotionnels toxiques. Elles encouragent positivement à sortir du silence, des illusions, des fausses interprétations et fausses croyances. Elles engagent vers plus de responsabilité familiale, de réalité sociale, de conscience émotionnelle et de bienveillance morale.

Venues surtout des U.S.A et du nord de l’Europe, les nouvelles thérapies proposent de développer son intelligence émotionnelle, de se libérer de la passivité fataliste du FREEZING et de digérer scientifiquement ses émotions douloureuses, à l’image de l’E.M.D.R, désormais reconnue par l’O.M.S (Dr Suzan FORWARD, Dr Peter LEVINE, Dr Francine SHAPIRO, Dr Jon KABAT-ZINN, Dr Christophe ANDRE, Dr Elisabeth KÜBLER-ROSS).

Le coût du stress est monstrueux. Les budgets de sa destructivité sont énormes: des milliards pour la violence, le stress alimentaire, la consommation excessive au sens large, les urgences, l’aide sociale, la justice, la guerre etc… Uniquement pour la France, le coût annuel de la Protection Sociale s’élève officiellement à 714 milliards d’euros en 2016 (32% du PIB). Plus humainement à l’échelle mondiale, 900 000 personnes par an se donnent la mort par suicide, 500 000 personnes meurent par homicide (O.M.S), soit environ 3 personnes à la minute dans le monde.

RDV Visio possible

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39,00 € / séance

Avoir, Être et Aimer – La Nouvelle Vague Intérieure

La gestion des émotions, des besoins et du stress dans nos familles.
42 Questions – Réponses d’intelligence émotionnelle et de digestion du stress (choc, manque, douleur, abus, désordre, E.S.P.T).

Avoir, Être et Aimer – Thierry Teule – Livre de poche, 152 pages.

Happy Power To You

Un livre joyeusement révolutionnaire dans le domaine du cerveau des émotions pour enfin décoder nos 5 sens pour Bien Sentir, 7 émotions pour Bien Réfléchir, 3 stress pour Bien Réagir, 1 mémoire pour Bien nous Souvenir. Un livre clef pour bien saisir les dysfonctionnements du Stress Disorder et pour bien comprendre le schéma de fonctionnement du Happy Power ("healthy sustainable pattern" versus "toxic stress disorder" en anglais dans le domaine des neurosciences et de la mémoire traumatique).

Happy Power To You - Éloge de l'Affrontement dans le domaine du Bonheur - Thierry Teule – Livre de poche, 326 pages.

Le Programme en 7 Étapes – L’intelligence du Corps, du Coeur et de l’Esprit

Un livre pour la mise en pratique du livre "Happy Power To You" et pour passer à l’action de façon concrète grâce au Programme en 7 Étapes. Un livre complet avec des exercices et des travaux à faire. Avec RDV Visio pour coaching à distance si besoin.

Le Programme en 7 Étapes – Thierry Teule – Livre de poche, 175 pages.

L’état de stress post – traumatique (E.S.P.T ou P.T.S.D)

Un stress significatif a un impact marquant, c’est à dire qu’il crée un choc ou un impact durablement dans notre mémoire réactionnelle (impact sur le circuit de l’amygdale et de l’hippocampe dans le cerveau).

Un stress significatif peut créer un désordre réactionnel, un  » bordel  » relationnel, un trouble émotionnel ou un trauma psychologique par figement du stress, sidération du choc, confusion de l’esprit, dissociation du corps. Un stress marquant s’accompagne de troubles de la concentration (instabilité, confusion, dissociation …), de l’humeur (rumination, impulsion, rage, désespoir, dégoût, mélancolie …), du comportement (agitation, procrastination, burn-out …), de la consommation (compulsion, avidité …), du plaisir (alimentation, jeux, séduction, …) ou de la vitalité (sommeil, alimentation, travail, libido …), en réaction au stress, à la peur et à la douleur subis (système de protection contre la douleur ou défense contre la peur).

Ce type de stress se nomme un P.T.S.D en anglais dans le langage courant. En français, on parle plus rarement d’état de stress E.S.P.T car l’E.S.P.T est trop souvent rattaché techniquement aux seuls traumas où l’on rencontre véritablement la peur de mourir (stress respiratoire de naissance, accident de voiture, attaque armée, violence ou abus extrêmes….). Cette vision réduite de l’E.S.P.T est dommageable pour la compréhension des effets rebond du stress figé en nous mémo-corporellement.

Techniquement, un événement traumatique est un événement qui stresse le cerveau, ou met l’organisme en tension durablement. Un tel événement se caractérise par les ”4I” pour la personne qui en est victime:

  • Impuissance (la personne ne peut rien faire).
  • Incompréhension (perte de repères, confusion, désordre, chaos, perte de sens pour la personne).
  • Intensité émotionnelle (stress, émotions, sensations fortes,…).
  • Instabilité ou Imprévisibilité (surprise, réaction brutale, chose qui “vous tombe dessus”).

On peut distinguer 5 catégories de traumas qui stressent le cerveau:

– le trauma de type 1 est un événement unique. Il fait mal une fois de façon intense (accident, agression, violence physique, viol, deuil ou séparation trop brutale….).

– Le trauma de type 2 fait moins mal sur le moment mais il se répète beaucoup plus. Il s’agit des violences quotidiennes, des blessures ou méchancetés régulières qui vont miner, dévaloriser ou saper l’estime de soi de la personne dans le temps (violences familiales, moqueries, humiliations, harcèlement, abus répété,…). Ce trauma développe en profondeur désespoir, impuissance et solitude.

– Le trauma de type 3 est difficile à repérer car on ne fait pas de mal directement, il n’y a rien de fait ou de dit (alors qu’il y a bien les “4I”). On ne fait rien à la personne par action, mais on la blesse par omission, par absence, par privation sensorielle, par mépris des responsabilités ou manque de contact, . Il s’agit d’événements blessants tels que le manque, le silence, l’abandon, l’absence, le laisser-aller, la mise à distance, la privation, l’isolement, le rejet. Ce trauma est lié à une dynamique passive – agressive avec absence de bienveillance ou soutien responsable.

– le trauma de type 4 concerne les traumas où la victime ressent du plaisir, de la stimulation ou de l’excitation alors que son cerveau va subir un choc toxique en réalité. Il s’agit par exemple d’événements avec de la dramatisation affective, de l’excitation sexuelle ou de la consommation excessive. Le cerveau de la victime est allumé, sur-stimulé ou excité. La personne victime est sous une emprise excitante où l’abuseur dit souvent que « C’est bien ! » ou que « C’est de la bonne ! », au nom de la détente du plaisir, au nom de l’amour, de la liberté, de la santé ou du plaisir en général… Avec la bonne excuse au bon moment apportée en justification à la future victime, dans la confusion et en manque de repères, la personne victime ne se rend pas toujours compte du mal qu’on lui fait au départ. Elle apprend une mauvaise habitude, elle se conditionne dans un schéma toxique qu’elle se refait ensuite à elle-même et autres autres, en répétant cette mauvaise habitude portée par des fausses croyances toxiques. Distinguer le bien du mal devient alors une vraie question dans une tribu, où c’est littéralement le monde à l’envers (le désordre ou Stress Disorder du P.T.S.D).

– le trauma de type 5 concerne les traumas du stade fœtal et de la naissance. Ces traumas du cerveau reptilien vont impacter les sensations et les fonctions vitales de la personne à l’âge adulte sans aucune trace de souvenirs bien sûr. Ils apparaissent plus tard avec des impressions d’étouffement, des peurs de mourir, des crises de panique, des sensations désagréables, des problèmes de contact, de la soumission affective, une peur panique de l’abandon,…..

 

J’utilise principalement les outils suivants dans la gestion du stress:

  • le protocole du Debriefing Psychologique pour les situations de stress traumatiques (protocole d’entretien en victimologie).
  • les Mouvements Oculaires Alternatifs Bilatéraux (désensibilisation et digestion connue sous la marque américaine E.M.D.R).
  • le travail sur les fausses croyances limitantes et les schémas toxiques.
  • le travail d’activation corporelle pour lutter contre le Freezing et la répression des émotions (Dr REICH/A.LOWEN/P.LEVINE).
  • les protocoles de gestion du stress (E.F.T, R.E.M.A.P, …).
  • les techniques de désensibilisation par exposition (T.C.C pour la peur).
  • les techniques d’hypnose Ericksonienne.
  • le protocole en 5 étapes de la digestion émotionnelle (Dr Elisabeth KÜBLER-ROSS).
  • les techniques de respiration, relaxation, cohérence cardiaque et M.B.S.R.

En conclusion, voici les 5 étapes de la digestion émotionnelle (Dr Susan FORWARD; Dr Elisabeth KÜBLER-ROSS)

 

La gestion du stress parasite ou post-traumatique peut être considérée comme un processus de digestion émotionnelle, de désensibilisation réactionnelle ou d’intégration historique. Elle est en ce sens également un processus de transformation positive ou de survie créative, notamment en cas de souffrance morale significative (abus sexuel, violence physique, manipulation perverse, inceste).

La digestion émotionnelle permet de tourner la page d’un souvenir douloureux, elle permet de faire le deuil de son histoire ou d’intégrer son vécu. Elle permet de remettre à sa place dans le bon espace-temps un désordre mémo-réactionnel ou un bug parasite de mémoire.

Ce processus de digestion normal et naturel, ou deuil, n’est pas linéaire mais cyclique, ce qui signifie que deux étapes peuvent se juxtaposer ou se côtoyer.

  1. Le déni  de la pénible douleur ou la prise de conscience de la souffrance. Face au choc ou à la mauvaise nouvelle, soit rejet de la douloureuse vérité, soit prise de conscience de la douleur et des réalités du stress.
  2. La colère naturelle ou l’indignation normale car il est normal de refuser la douleur et de dire non quand ça fait mal. La colère permet de refuser de souffrir d’avantage. On distinguera la colère quand manque ou injustice, de l’indignation quand abus ou toxicité (dégoût naturel pour cracher et honte saine pour oser s’indigner avec humanisme dans ce cas).
  3. La peur de l’avenir après la crise ou marchandage face à l’avenir. Période d’inquiétude et d’angoisse où on cherche un arrangement pour s’en sortir, ou on imagine un truc magique pour vite se rassurer. On cherche une solution fantastique, on veut une personne formidable.
  4. La tristesse, la dépression et le deuil de la douleur. Période où on traverse la perte, la douleur du manque, la solitude de l’abandon, la digestion de la douloureuse vérité.
  5. L’acceptation et le renouveau. Prise de conscience que c’est fini, période de transition, de changement, de renouveau de l’histoire)

Les 2 émotions clefs de l’activation de la digestion émotionnelle sont la colère et la tristesse. La colère est le feu de la transformation. Elle apporte indignation, clarté d’esprit et courage pour dire non à la douleur et la mettre en dehors de soi. La tristesse est l’eau des larmes de la rivière. Elle apporte la transition pour évacuer la douleur. Les 3 émotions, ou sentiments, qui peuvent bloquer la digestion émotionnelle sont : la culpabilité, la honte et la peur. Elles peuvent enliser, bloquer,  ou fixer dans une seule étape.